Field Trial

REGLEMENT DE FIELD-TRIALS POUR SPANIELS

ART.1 – BUT DES FIELDS – TRIALS

Le premier objectif de ces concours de chasse est de constater, de privilégier et de primer les qualités naturelles des différentes variétés de Spaniels.
Ces épreuves ont pour but de mettre en valeur les reproducteurs d’élite qui se seront signalés par leurs qualités naturelles de nez, de style, d’allure, d’endurance, d’initiative et de disposition à recevoir et à conserver le dressage reçu et susceptibles d’engendrer d’autres grands trialers et de nombreux chiens de chasse de tout premier ordre.

Les calendriers des Field-Trials d’automne et de printemps seront établis et proposés à la Commission d’Utilisation Nationale par le SCF.

ART.2 – SAISON. GIBIER. TERRAIN.

Les terrains devront être suffisamment denses, appropriés au travail du spaniel, mais permettant une conduite correcte et aux juges de contrôler le travail du chien.
Epreuves en période de chasse, dites d’automne: elles ne peuvent se dérouler évidemment qu’en période d’ouverture de chasse, si possible sur gibier naturel et avec gibier tiré pour chaque chien au cours de son ou de ses parcours.
Epreuves hors période de chasse, dites de printemps sur gibier naturel: ces épreuves pourront être disputées dès la fermeture générale de la chasse, jusqu’au début d’avril.
La commission de travail du SCF a fixé à quatre le nombre maximum d’épreuves à disputer chaque année. Ces épreuves devront être réparties harmonieusement sur le territoire de notre pays.
Le CACT ne pourra être attribué que si le chien a pris un point sur gibier naturel indiqué sur le programme du concours.

ART.3 – CONDITIONS

Ne peuvent prendre part aux concours ouverts que les chiens de race pure, inscrits à un livre d’origine reconnu par la F.C.I. Pour courir en concours ouverts, le chien devra avoir passé l’épreuve de débutant et avoir obtenu la mention admis et être âgés de 10 mois minimum. Les chiens appartenant à un propriétaire étranger devront justifier d’un classement en épreuve de travail dans leur pays d’origine.

ART.4 – DELAIS – REFUS – SUPPRESSION

Aucune inscription ne sera acceptée après la date de clôture (fixée par la société organisatrice) des engagements, soit environ 15 jours avant le concours, ceci afin de respecter la législation imposée par les services vétérinaires.
La société organisatrice se réserve le droit de refuser les engagements sans avoir à en fournir le motif.
Ne sont pas admis : les chiens agressifs, les chiens atteints de maladie contagieuse, les chiens appartenant à des personnes disqualifiées ou faisant partie de société ou de club non reconnu par la SCC ou par la FCI.
En cas d’impossibilité, la société organisatrice se réserve le droit d’annuler le concours sans rembourser les engagements attendu que celle-ci devra couvrir les frais d’organisation qu’elle a engagés.

ART.5 – DROITS – N° LOF – CARNET DE TRAVAIL – RAGE

Les engagements ne seront valables que s’ils sont accompagnés du montant de la participation aux frais d’organisation, du n° LOF, du numéro de tatouage ( qui devra être parfaitement lisible sur le chien ) et du numéro de carnet de travail; toutes ces informations devront être portées sur le programme de l’épreuve. Lors de l’engagement, le propriétaire devra fournir un certificat de vaccination antirabique de modèle réglementaire à jour, cette obligation vaut pour les chiens provenant d’une zone infestée de rage ou allant dans une zone infestée de rage.
Dans tous les concours, sans exception, le carnet de travail est exigible et devra être remis à l’appel. En cas de non-présentation du carnet de travail, le chien ne pourra pas prendre part au concours.

ART.6 – FORFAIT

Les chiennes en folies seules pourront être déclarées forfait. La participation aux frais d’organisation ne sera pas remboursée, sauf si le forfait est déclaré minimum cinq jours avant le jour de l’épreuve.
En aucun cas, il ne sera accepté de changement de chiens.

ART.7 – CONTESTATION – CAUTION

Toute contestation est tranchée par le responsable de la société organisatrice.
Toute réclamation devra être formulée par écrit dans les 24 heures :
– au Président de la Société Canine organisatrice avec copie au Président du S.C.F., et au Président de la commission de travail du S.C.F.
– ou si l’épreuve est organisée par le S.C.F., elle sera adressée dans les mêmes conditions au Président de la commission des litiges du S.C.F.
et accompagnée d’une somme égale à quatre fois le montant de la participation aux frais d’organisation, somme qui restera acquise à la société organisatrice si la réclamation n’est pas fondée.
Dans les deux cas, le président de la Société Canine organisatrice ou celui de la commission des litiges du S.C.F. transmettra dans les quinze jours, la réclamation au Président de la C.U.N. des Chiens d’Arrêt, Retrievers et Broussailleurs et au Président du S.C.F., accompagnée d’un rapport circonstancié.

ART.8 – RESPONSABILITE

Le présentateur fera courir son chien à ses risques et périls. La Société organisatrice décline toute responsabilité du fait de ses manifestations.

ART.9 – NOMBRE DE CHIENS

L’homologation des récompenses par la SCC, n’est accordée que si l’épreuve comporte au moins six chiens présents, appartenant au moins à trois propriétaires différents. Le maximum de chiens engagés dans un concours est de quinze. Exceptionnellement les concours pourront être dédoublés à partir de 14 chiens engagés.

ART.10 – RÉPARTITION PAR VARIÉTÉ

Dans les épreuves sont prévues deux catégories séparées. L’une où prendront part aux concours les cockers, l’autre où participeront toutes les autres variétés de Spaniels.
Des épreuves dites Spéciales de variétés pourront être organisées avec l’accord écrit du club, pour ces concours l’art.9 du règlement devra être respecté. Ne peuvent être inscrits dans une épreuve spéciale de variétés que des chiens d’une même variété.
Pour les épreuves autres variétés de Spaniels, la répartition des chiens par variété devra se faire d’une manière équitable et équilibrée en pratiquant le panachage entre les variétés engagées.

ART.11 – RÉPARTITION DES CONCOURS

La répartition des chiens est faite par la société organisatrice.
L’engagement maximum de 10 chiens par jour et par conducteur, répartis dans 3 concours. Lorsqu’il y aura une spéciale de variété, les chiens pourront être présentés dans quatre concours dont cette spéciale. Ce règlement s’appliquera également le jour où il y aura des concours dotés du CACT et des concours dotés du CACIT.
L’ordre de passage s’effectuera par tirage au sort, qui sera fait la veille du concours en présence d’un concurrent. Toutefois un concurrent ne pourra arguer de celui-ci pour refuser de se mettre à la disposition des juges.

ART.12 – REMPLACEMENT – NOMBRE

La société organisatrice peut toujours remplacer les juges empêchés et en désigner autant que besoin est. Pour les fusils officiels, ils seront au nombre de deux et les mêmes pendant la durée du concours. Les fusils officiels ne peuvent pas avoir de chiens engagés dans d’autres séries. S’il y a deux fusils officiels sur le concours, les juges ne doivent pas être porteurs de fusils.

ART.13 QUALIFICATION

Pour que les récompenses soient homologuées, il faut que le concours soit jugé par deux juges, dont l’un au moins qualifié dans un pays appliquant le règlement A de la FCI, l’autre pouvant être assesseur, élève-juge ou juge stagiaire. Si l’équipe de juges est composée d’un juge relevant d’un pays où est appliqué le règlement B de la FCI et l’autre d’un pays où est appliqué le règlement A, les deux juges devront être qualifiés. Un des deux juges peut être autorisé à tirer dans le cas extrême ou l’organisateur aurait pallier à l’absence d’un fusil. Un juge peut être autorisé à juger seul, mais il devra être accompagné par des fusils ayant présenté en field-trial ou ayant déjà tiré de nombreuses fois dans nos épreuves.

Assesseur : chasseur, désigné par le Club, pouvant accompagner un juge en vue éventuellement de passer l’examen d’élève-juge.

ART.14 – APPEL

L’heure et le lieu d’appel devront être indiqués au calendrier des field-trials. L’appel se fera à l’heure indiquée. Les concurrents qui ne répondront pas « présent » à l’appel seront considérés comme forfait.

ART.15 – INVITÉS

Les concours ne sont pas publics. Seuls sont admis les propriétaires et les conducteurs de chiens engagés, les membres de la société organisatrice et les invités du SCF ou de la Société organisatrice.
Les personnes autorisées à suivre les chiens en action ne doivent, sous aucun prétexte, se joindre aux juges et manifester leurs impressions.
La ligne des juges sera composée du présentateur, des deux juges officiels et des deux fusils. Aucun autre concurrent ne pourra être présent dans la ligne des juges au moment d’une présentation.
Les personnes autorisées à suivre pourront le faire dans le silence à une trentaine de mètres.

ART.16 – ENTRAINEMENT – NON CONCURRENTS – CHIENNES EN FOLIE

Les assistants et concurrents devront se conformer aux recommandations prescrites à l’appel du matin.
Toute personne qui troublera le concours ou ne se conformera pas aux injonctions des organisateurs ou des juges pourra être exclue du concours.
La présence de chiens non tenus en laisse ou non inscrits au concours est interdite, de même que tout entraînement la veille, le jour ou le lendemain sur le terrain du concours.
Les chiennes en folie devront être déclarée à l’appel et seront autorisées à concourir mais leur parcours devra être effectué après le passage de tous les autres concurrents et des chiens à revoir. Elles ne devront, sous aucun prétexte, quitter la voiture avant leur parcours sous peine d’exclusion.

ART.17 – COLLIER – TATOUAGE

Aucun chien ne pourra porter pendant sa présentation d’appareil coercitif et le conducteur faire usage de moyens de coercition.
Si le chien doit explorer une partie de terrain où il sera difficile de contrôler son travail, le juge président du concours avec l’accord du conducteur pourra prendre la décision de faire porter un grelot au chien, afin d’assurer la bonne marche et la sécurité de l’épreuve. Le port du grelot sera décidé en début de parcours, il devra être conservé durant toute la durée de l’épreuve.
Le grelot sera identique pour tous les concurrents.
Rappel : le contact du chien avec son conducteur est une des caractéristiques naturelles des spaniels.
Le tatouage sera contrôlé en présentant le chien aux juges avant le concours.

ART.18 – CONDUITE

Le conducteur devra en toute circonstance se conformer aux indications des juges. Il ne devra faire usage de la voix et du sifflet qu’avec la plus grande discrétion et sobriété.
L’usage du sifflet à ultra-sons est interdit.
Les chiens devront être conduits comme ils le sont généralement à la chasse en marchant au pas de promenade, dirigés de préférence d’un signe. Les appels trop fréquents soit à la voix soit au sifflet seront comptés comme faute d’obéissance. Les chiens devront être conduits et battre le terrain dans la direction et les limites fixées par le juge. Les concurrents ne devront pas retenir leur chien après avoir pris un point.
En aucun cas le conducteur ne peut courir après son chien, venant de prendre un point, pour le contrôler en s’interposant entre le chien et le gibier ou bien en arrêtant son chien physiquement par contact. Ces attitudes seront considérées comme faute grave.

ART.19 – LE VENT

Les juges s’efforceront de mettre autant que possible tous les chiens dans les mêmes conditions de travail. S’ils ne peuvent mettre tous les chiens à bon vent, ils devront tenir compte de l’intelligence du travail exécuté dans ces conditions particulières.

ART.20 – 1er TOUR – 2e TOUR

A moins qu’un chien ne présente des insuffisances évidentes ou commette des fautes éliminatoires, il sera examiné pendant au moins 15 minutes. Après le premier tour, les juges auront la faculté de rappeler les chiens pour un second tour de 15 minutes maximum, si ceux-ci méritent le qualificatif excellent.

ART.21 – MINUTE

Les juges devront sonner la minute. En début de parcours, il sera accordé une minute de détente pendant laquelle le ou les points pris seront acquis, mais les fautes commises ne compteront pas ( la faute dans la minute n’annule pas le point ). Si un chien prend un point sur la fin de la minute, on attendra la fin de cette action pour sonner la minute. Si le chien refuse le rapport dans la minute, il devra faire un rapport à froid en fin de parcours s’il n’a pas eu d’autre occasion.
Une occasion non exploitée dans la minute ne permettra pas un second tour sous prétexte que le chien n’aura pas eu une autre occasion hors la minute.

ART.22 – FUSILS

Les fusils devront suivre uniquement les consignes données par les juges.
En tout cas, à chaque parcours, il leur est demandé de tirer le premier gibier qui se lève ( même à froid ) puis uniquement le gibier travaillé par le chien.
Si l’organisateur décide de ne tirer qu’une seule pièce de gibier par parcours, tous les autres gibiers levés par le chien seront salués par un coup de fusil.
Les fusils devront toujours se tenir à la hauteur du conducteur et ne devront en aucun cas courir pour aller sur le chien ou le servir.

ART.23 – CHANGEMENT DE TERRAIN

En cas de changement de terrain, le temps sera suspendu pour être repris au relancé.

ART.24 – COUP DE FEU

Un coup de feu sera obligatoirement tiré pendant le parcours, la crainte caractérisée du coup de feu sera sanctionnée par un insuffisant.

ART.25 – FIN DE PARCOURS

Lorsque la fin de parcours aura été sonnée, aucun point ne comptera plus, ni aucune faute si le chien est repris immédiatement. Si le chien sort de la main il sera éliminé.

ART.26 – BASES

Les juges ne baseront pas leur classement sur le nombre de points pris mais sur la qualité du ou des points pris et devront essentiellement considérer les aptitudes et les caractéristiques du travail propres à chaque variété, notamment:
– l’intelligence
– la quête de juste ampleur en relation avec la portée du fusil et avec la nature du terrain
– l’allure vive et rapide selon la variété
– l’action passionnée et continuelle
– le contact du chien avec son conducteur
– le nez, soit sur piste soit à bon vent
– la sûreté dans l’exploitation d’une piste et la vitesse d’exécution
– l’immobilité à l’envol et à la fuite du gibier
– l’autorité dans la prise du point (ne sera compté « Point » que celui où le chien aura indiqué et bourré le gibier sans intervention de son conducteur).
– l’indifférence au coup de fusil
– la promptitude et la précision dans la localisation du point de chute du gibier
– la persévérance dans la recherche du gibier blessé
– la rapidité à saisir le gibier mort ou blessé
– le rapport rapide et avec la dent douce
– l’endurance aux efforts
– le courage aux ronciers

ART.27 – FAUTES GRAVES ET VÉNIELLES

Les fautes GRAVES sont les suivantes:
– absence de quête ou manque d’envergure de quête ( la quête idéale se situe dans un rayon correspondant à la portée du fusil ) ÉLIMINÉ
– manque d’action passionnée ÉLIMINÉ
– défaut notoire d’intelligence ÉLIMINÉ
– peur du coup de fusil et du gibier ÉLIMINÉ
– insuffisance de nez ÉLIMINÉ
– allure non propre à la variété ÉLIMINÉ
– le chien court, mais ne chasse pas ÉLIMINÉ
– défaut d’obéissance ÉLIMINÉ
– faire lever souvent du gibier au-delà de la portée du fusil ÉLIMINÉ
– donner de la voix avec insistance ou en tout cas sans justification ÉLIMINÉ
– refus de rapport ÉLIMINÉ
– rapport avec la dent dure ÉLIMINÉ
– indications non justifiées et répétées ÉLIMINÉ
– passer du gibier ÉLIMINÉ
– chien arrêté physiquement ÉLIMINÉ

Les fautes VENIELLES sont les suivantes:
– faire lever, après un pistage long, un gibier au-delà de la portée du fusil (si cela se reproduit cette faute serait éliminatoire)
– poursuivre le gibier à condition que le chien revienne au premier rappel
– le rapport spontané ne permet pas l’obtention du CACT ou de la RCACT (le chien doit rester sage au départ du gibier et ne partir qu’à la chute de l’oiseau)

ART.28 – LE POINT

On ne comptera comme point que ceux pour lesquels le spaniel aura franchement indiqué et bourré le gibier, ces actions devant être effectuées dans la continuité, sans interruption, ni pose d’arrêt. Le conducteur en aucun cas ne pourra appuyer son chien. On comptera comme points, ceux de pistage pour lesquels le spaniel aura franchement travaillé et forcé le gibier dans les limites raisonnables de la portée de tir.
Si le chien bourre le gibier à l’ordre le point ne sera pas compté et le chien sera éliminé.

ART.29 – LE RAPPORT

Sur chaque pièce de gibier abattue le chien sera envoyé au rapport. Pour le rapport, le juge a la faculté d’accorder au conducteur de conduire le chien sous le vent près de l’endroit du point de chute du gibier, si celui-ci a été abattu lorsque le chien ne le travaillait pas ou hors de la vue du chien.
Le rapport est correct quand le chien charge immédiatement et ramène le gibier rapidement avec la dent douce à son conducteur et ne le donne qu’à l’ordre dans la main.
Le chien devra faire preuve d’initiative et de nez, il perd des points si le conducteur doit l’accompagner dans la recherche pour lui faire prendre le vent ou la piste.
Si le chien n’a pas eu d’occasion de rapporter pendant son parcours, le rapport à froid doit être fait sur un gibier frais et sain, si possible dans l’action.
Rapport spontané : voir article 27.
Rapport à froid : Le gibier sera disposé sur le terrain hors de la vue du chien, à environ 20 ou 30 mètres de celui-ci. Le terrain sera travaillé à bon vent comme en action normale de chasse. Après le tir, le chien sera envoyé au rapport. La durée de la recherche n’aura aucune importance et ne constituera en aucun cas un critère d’évaluation. Tant que le chien cherchera activement, il lui sera permis de continuer. Si plusieurs rapports à froid sont à effectuer, ils le seront chacun sur un morceau de terrain différent.
Le rapport du lièvre est obligatoire pour tous les spaniels (pour les COCKERS, le refus de rapport du lièvre n’est pas éliminatoire; toutefois le rapport exécuté est considéré comme une note méritoire).
Le non retrieving d’un gibier blessé n’est pas éliminatoire, si le chien a au moins essayé en prenant la piste plus ou moins longuement. Le retrieving d’un gibier blessé est considéré, selon sa difficulté, comme une note très méritoire.
Si un coup de fusil abîme une pièce de gibier au point d’excuser un refus ou un mauvais rapport, le jury pourra provoquer un deuxième essai de rapport avec un gibier frais et sain.
Le chien ayant été sage au départ du gibier et au coup de feu, il n’est pas nécessaire qu’il soit envoyé au rapport à l’ordre des juges, mais seulement à celui de son conducteur.
Rapport à froid pour les concours de printemps:
Les chiens classés feront le rapport à froid dès la fin de leur parcours.
Les rapports à froid se feront de la façon décrite ci-dessus. Les rapports à froid se feront avec un pigeon ou un lapin.

ART.30 – PRESTATION MINIMUM

Pour être classé dans les prix, le chien doit obligatoirement avoir pris un point, effectué un rapport et un parcours d’au moins 15 minutes méritant le qualificatif BON.

ART.31 – LE CLASSEMENT

Chaque parcours sera classé selon son mérite par un qualificatif EXCELLENT avec ou sans CACT ou RCACT ou TRES BON ou BON ou récompensé par une MTHR ou un CQN.

ART.32 – LA M.T.H.R.

Elle ne pourra récompenser qu’un parcours EXCELLENT de 15 minutes avec un excellent point, entaché d’une faute plus ou moins grave mais non éliminatoire (sans laquelle il aurait pu prétendre au qualificatif EXCELLENT) selon les circonstances et les impressions des juges.
Une seule MTHR peut être attribuée par concours.

ART.33 – LE C.Q.N.

Il ne sera accordé qu’à un parcours excellent d’au moins 15 minutes entaché de fautes de dressage, au cours duquel le chien aura pris un excellent point et bien qu’ayant refusé le rapport aura au moins appréhendé le gibier immédiatement.

ART.34 – LE NON-QUALIFIÉ

Chaque parcours non qualifié sera noté, suivant le cas, de la façon suivante :
– PAS D’OCCASION ( P.O ) : pour un ou plusieurs tours de grand mérite et sans occasion.
– NON CLASSÉ ( N.C ) : pour un parcours sans grand mérite et sans occasion.
– ÉLIMINÉ : faute grave, manque de dressage.
– RETIRÉ : jugé hors la note du concours par le conducteur et retiré par celui-ci avant l’intervention du juge.

ART.35 – COMPTE-RENDU

Le Président du jury donnera le classement de son concours et pourra l’expliquer par un compte rendu bref et précis.
A la fin du palmarès, les carnets de travail seront remis aux concurrents avec la mention du prix obtenu ( art.30 ) ou à défaut une des annotations ci-dessus ( art.33 ).
Les carnets de juges seront remis aux organisateurs après le compte-rendu.
CHAMPIONNAT NATIONAL DE TRAVAIL :
Pour prétendre au titre de Champion de Travail il faudra que le chien obtienne trois CACT: deux CACT devant provenir obligatoirement de Field-Trial d’automne. Le troisième CACT pouvant provenir au choix, soit d’un Field-Trial d’automne, soit d’une épreuve amateur, soit d’un concours de printemps, ou soit d’épreuves réservées aux autres variétés.
Après l’obtention du troisième CACT, un contrôle de rapport à l’eau sera effectué en présence de deux juges qualifiés. Le résultat devra être noté sur le carnet de travail, avec la mention « contrôle de rapport à l’eau championnat », et la mention admis, paraphé par les deux juges. Le chien n’aura pas à effectuer de rapport à l’eau, s’il a été classé dans un concours à CACIT dans la saison.
Dans le décompte des CACT nécessaires à l’obtention du titre de Ch. national de travail, la RCACT sera pris en compte dès le lendemain du jour ou le futur champion aura obtenu le dernier CACT lui permettant d’accéder au titre.
Le dernier CACT comptant comme la dernière récompense.
Le dossier de demande d’homologation du titre de champion national de travail devra être adressé par le propriétaire à la SCC dans les six mois suivant l’obtention du dernier CACT.
Un dossier d’homologation comprend les copies du carnet de travail, le résultat de lecture de la radio de dysplasie des hanches dont le résultat ne doit pas dépasser le stade C, ainsi que le résultat du contrôle APR et la copie du carton de TB obtenu lors d’ une exposition.
CHAMPIONNAT NATIONAL DES FIELD-TRIALS DE GIBIER TIRÉ :
Ce titre ne peut être attribué qu’à un chien inscrit au LOF et appartenant à un Français.
Le classement est effectué « aux points » sur l’ensemble des épreuves de la saison.
Pour figurer au classement de ce championnat, il faudra avoir couru au moins six épreuves dans la saison.
Seront pris en compte les six meilleurs résultats de l’année avec obligatoirement une récompense dans une épreuve à CACIT.
Plusieurs résultats en CACIT pourront être comptabilisés à partir du moment où ils seront supérieurs au pointage des épreuves à CACT.
Les épreuves de Printemps ne peuvent en aucun cas compter pour le Championnat de Field-Trials de Gibier Tiré. Barème d’attribution des points :
CACIT ………………………..14 points
RCACIT ………………………13
CACT …………………………12
RCACT ……………………….11
1er Excellent ………………..10
2ème Excellent ………………9
3ème Excellent ………………8
Excellent ………………………7
MTHR ………………………….6
Très Bon ………………………4
Bon …………………………….1
CQN ……………………………2
En cas d’égalité, les chiens seront départagés selon deux critères, dans l’ordre :
1° Le meilleur résultat en CACIT
2° Le plus grand nombre de CACT

COUPE DE FRANCE :
Elle sera attribuée en appliquant le barème de points du Championnat de Gibier Tiré, mais le chien pour être vainqueur devra avoir obtenu un CACT ou RCACT sur l’un des deux jours. En cas d’égalité un barrage départagera. Les chiens classés devront faire un rapport à l’eau chaque jour.
Le C.A.C.I.T. de la S.C.C. sera toujours couru le premier jour de la Coupe de France.

TITRE DE TRIALER :
Pour obtenir un titre de trialer, il faudra obtenir un qualificatif TB en field-trial et un qualificatif TB en exposition.

Liens :
• Field Trial sur Becasses de Vassivière
Olivier Sicard
89, Rue de Beaumont – 23500 FELLETIN
Tél : 05 55 66 48 40
E-mail : olivier.sicard@sicard.ville-felletin.fr

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